Je m’appelle Marie-Laure, j’avais 42 ans à l’époque et je travaillais depuis 16 ans dans l’industrie automobile pour un équipementier américain, ayant commencé comme comptable pour finalement atteindre le poste de directrice financière.
Je rêvais de changer de métier et d’entreprendre lorsque le groupe en question annonça en mars 2013, la fermeture définitive du site et sa délocalisation dans deux pays de l’Europe de l’Est.
Au même titre que mes 146 collègues, j’ai donc été licenciée économique et à cette époque, nous n’étions pas la seule entreprise dans ce cas…
Bref, le schéma classique malheureusement !
Dans ce contexte de délocalisation, je me demandais alors comment aider, à mon petit niveau, les entreprises françaises et comment contribuer au maintien de l’emploi en France.
Je n’avais pas envie de m’apitoyer sur mon sort. Je devais réagir et agir et ce licenciement était une opportunité à saisir.
Et puis, j’adore mon pays la France, ses beaux paysages, ses beaux villages, ses belles villes, ses différentes cultures régionales, sa douceur de vivre (quoi qu’on en dise, même si tout n’est pas parfait…..allez voir un peu ailleurs !), sa gastronomie, son savoir-faire dans beaucoup de domaines, son élégance à la française qu’on nous envie loin d’ici !